Dans le nouveau secteur de Salamandre, les détritus qui s'amoncellent chaque jour davantage font peine à voir, bien que la commune paye 13.000 DA/jour par camion affecté au ramassage. L'agglomération de Mostaganem souffre d'un mauvais ramassage des ordures ménagères. Dans certains quartiers, comme le nouveau secteur de Salamandre, les détritus qui s'amoncellent chaque jour davantage font peine à voir. Parfois, les endroits réservés à la collecte débordent sur la chaussée. Pourtant, à la mairie de Mostaganem, le premier magistrat de la ville ne peut faire autrement que déplorer cette situation, lui qui se trouve confronté à des partenaires défaillants. En effet, malgré un cahier des charges des plus rigoureux, certains prestataires ne font pas d'efforts pour honorer leurs engagements contractuels. C'est ainsi que l'on apprendra que la commune paye 13.000 DA/jour par camion affecté au ramassage. Mensuellement, l'enveloppe globale s'élève à pas moins de 39 millions de cts que l'APC règle rubis sur l'ongle. Les principales défaillances se situent au niveau du nombre d'éboueurs affectés à chaque camion, certains opérateurs se limitant à une triplette quand il faudrait au moins le double. Par moment, ce sont les véhicules affectés au ramassage qui posent problème en ce sens que très peu d'intervenants disposent d'outils neufs et performants. Ce qui explique que seuls certains secteurs ne sont pas concernés par l'amoncellement des déchets domestiques, les autres étant desservis par des opérateurs dont les moyens d'intervention sont souvent en panne. Ce qui oblige ces derniers à recourir à des véhicules sans bennes-tasseuses. Consciente de la nécessité de pallier ces défaillances, la mairie aura passé commande de 3 camions bennes auprès de la SNVI. Une fois livrés, ces véhicules pourront intervenir en cas de manquements de la part d'un partenaire. En attendant cette ultime solution, des quartiers entiers continueront de subir les affres d'un ramassage défectueux des déchets domestiques. On pense également à augmenter le nombre de secteurs qui passerait de 5 à 11 et à renforcer les équipes volantes qui souvent font un travail de proximité de bonne facture. C'est à ce prix que la cité de Sidi Saïd retrouvera son label de ville propre que lui reconnaissent les visiteurs d'un jour.