et ce, avec la participation d'experts de la Direction générale de la Sûreté nationale, a indiqué le président de l'association, Mustapha Saâdoune. Ces sessions, qui visent à initier les médiateurs scouts aux techniques de sensibilisation des jeunes à la dangerosité de ce fléau, concernent 2200 médiateurs des différentes wilayas du pays, a déclaré M. Saâdoune à l'APS, avant de souligner que le lancement officiel a été donné ce jour au centre culturel de la commune de Oued Koreich en direction de 50 médiateurs de la wilaya d'Alger. Il a précisé que lors de ces sessions, organisées en coordination avec la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), les experts tenteront d'initier les médiateurs scouts aux techniques de sensibilisation des jeunes à la dangerosité de la drogue. Le chef de la brigade de lutte contre les stupéfiants de la sûreté de wilaya d'Alger, Tarek Ghellab, a présenté une conférence sur les moyens idoines permettant de se rapprocher et de sensibiliser les jeunes sur ce problème. Il a fait remarquer que ce dangereux fléau menace la nation et son tissu social, rappelant la nécessité de «connaître les différents types de drogue et leurs effets néfastes sur le mental et le corps du consommateur». En vue de mener une campagne de sensibilisation, il est impératif de connaître les méthodes auxquelles recourent les narcotrafiquants pour pousser les jeunes à se droguer en passant par la consommation «gratuite», en vue de provoquer l'addiction, a-t-il poursuivi, la qualifiant d'«extrêmement dangereuse». Par ailleurs, M. Saâdoune a affirmé que «l'action de sensibilisation consiste à convaincre les jeunes à résister à cette proposition lourde de conséquences». Après la diffusion d'une vidéo montrant des jeunes toxicomanes racontant leurs débuts dans la drogue, il a indiqué que les stupéfiants les plus répandus chez les jeunes Algériens étaient le cannabis et la cocaïne. Entre autres types de drogue, il y a les comprimés psychotropes, dont le Subutex, utilisés pour la désintoxication de la cocaïne. «Ce produit n'est ni prescrit ni commercialisé en Algérie», a-t-il tenu à préciser. Signalons que le rôle du mouvement associatif dans la lutte contre la consommation des produits stupéfiants est prépondérant, d'où la nécessité d'encourager les actions que les associations entreprennent dans le domaine de la sensibilisation. Les institutions et les organismes étatiques ne peuvent pas à eux seuls endiguer le phénomène. La prise en charge de la jeunesse en matière de lutte et de sensibilisation contre la consommation de la drogue est du ressort du mouvement associatif.