Il parle de ses références musicales avec fierté et puise ses chansons des grands maîtres de la chanson andalouse ou de sa périphérie, le Haouzi. A un âge précoce, Abdelhamid Taleb Bendieb a eu une ouïe bercée par une sensibilité musicale. Plus tard, il adhèrera à plusieurs associations comme Ryad El Andalous. En 1982, il rejoindra l'académie sous la direction de Nouri Koufi. Aujourd'hui, il possède son propre orchestre. Commençons par cet hommage que vous allez organiser ce vendredi… L'association El Kortobia et moi avons décidé d'organiser une journée commémorative en l'honneur du Cheïkh Abdelkrim Dali, disparu le 18 février 1978. L'APC, le parc national et la maison de la culture y ont contribué aussi, entre autres… Une journée qui sera consacrée à sa vie et ses œuvres et on clôturera avec une soirée artistique à la maison de la culture, des cadeaux et des diplômes. Parlons de vous, vous puisez dans quel répertoire ? Mes sources sont le Cheïkh Dali, Sadek Bedjaoui et Dahmane Benachour particulièrement. Permettez-moi de dire, à ce propos, que, de nos jours, on a tendance à parler beaucoup des interprètes et oublier les poètes compositeurs, c'est injuste. Hormis le seul CD que vous avez mis sur le marché, vous n'avez pas d'autres productions. Chanter le Haouzi, ce n'est pas chanter n'importe quoi, cela demande des recherches, des répétitions, une grande qualité des sons, de la voix, ce n'est pas peu… et puis, rassurez-vous, je suis en train de préparer un coffret de CD Haouzi en hommage à chaque poète compositeur.