Cette révolte des étudiants, conduite par l'UGEL, fait suite aux pannes répétées d'électricité qui auraient affecté la cité U, surtout en cette période d'examens semestriels. C'est tout juste après la tombée de la nuit que les étudiants résidents de la cité des 2000 lits de Kharrouba, à la périphérie Est de la ville de Mostaganem, seront descendus en grand nombre afin de bloquer la circulation sur la RN 11. Il aura fallu l'intervention en force des brigades antiémeutes pour que la foule compacte daigne lever le blocus de cette grande voie de circulation. Cette révolte des étudiants, conduite par l'UGEL, fait suite, à en croire les informations recueillies auprès des organisateurs, aux pannes répétées d'électricité qui auraient affecté la cité U, surtout en cette période d'examens semestriels. Par ailleurs, mettant en cause la direction de la cité dans les coupures d'eau qui auraient perduré une semaine entière, les étudiants soulignent également le problème de l'indisponibilité des moyens de transport. Moyens de transport défaillants Un autre point de friction avec les responsables dont l'UGEL stigmatise la gestion de cette activité qui est confiée à des transporteurs privés. Dont les bus ne sont pas du goût de cette organisation estudiantine qui aura dénoncé, par ailleurs, le refus de la direction des œuvres universitaires de contracter un marché avec un autre opérateur disposant, semble-t-il, de moyens de transport efficients et surtout en nombre, afin de permettre une meilleure fluidité dans les déplacements des étudiants vers les nombreux sites pédagogiques. D'autre part, l'UGEL avait, dans un récent communiqué, exigé la mise en service de navettes afin de couvrir un rayon de 50 km autour de Mostaganem, dans le souci de permettre aux étudiants, habitant les zones éparses et ne pouvant bénéficier de l'internat, d'être quotidiennement transportés depuis leurs lieux de résidence jusqu'à l'université. Il est vrai que, pour ces étudiants de l'intérieur vivant sous le régime de l'externat, l'absence de régularité et d'horaires fixes chez les transporteurs privés est un sérieux handicap qui les prive souvent d'enseignement.