De mémoire de Annabi, jamais les cimetières de la commune de Annaba n'auront atteint cette anarchie et ce niveau de dégradation que ces trois dernières années. A l'exception de Zaghouane, pas un seul de ces lieux où reposent nos morts n'est pris en charge en matière d'entretien et de maintenance. C'est le constat unanime des citoyens annabis lors de leurs visites aux cimetières de Sidi Harb, Zaghouane et Bouhdid. Uniquement intéressés, semble-t-il, par la préparation des sépultures moyennant 5000 DA, les préposés de la commune ou ceux qui donnent l'impression de l'être, ne se préoccupent nullement de ces tombes éventrées, des mauvaises herbes et de la fréquentation des lieux par les toxicomanes. Pire, ceux qui ont la charge de préparer les tombes n'ont aucune connaissance des spécificités techniques applicables en la matière, comme l'alignement et la disposition des sépultures, qui ne répondent à aucune norme, et la profondeur et la distance d'une tombe à une autre, lesquelles ne sont pas respectées.