Les émeutes et les manifestations motivées par la montée fulgurante du chômage et l'absence endémique de perspectives d'emploi sont en nette régression par rapport aux années antérieures à 2009. « De grands efforts, sous-tendus par une réelle dynamique de création de l'emploi et de multiplication des opportunités de travail ont été consentis en la matière, d'où le retour de la paix sociale », a déclaré Brahim Gasmia, directeur de wilaya de l'emploi. Ce secteur névralgique, l'un des pourvoyeurs vitaux, avec la DAS, l'éduction et la fonction publique, n'a jamais autant contribué à la problématique de résorption du chômage que durant l'année qui vient de s'écouler. Décortiqués, les chiffres sont, en ce sens, on ne peut plus éloquents. Et pour cause, au 31 décembre 2009, 9 390 postes de travail, sur un total de 18 000 demandes d'emploi, dont 14 000 émanant de primo demandeurs, éligibles au dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP), et 4000 demandeurs ordinaires, ont été dégagés. S'agissant du DAIP, 2 266 candidats, dont 1 560 filles, ont bénéficié de placements dans le cadre du contrat d'insertion des diplômés (CID), 721 au titre du contrat d'insertion professionnelle (CIP) et 2 685 concernant le contrat de formation insertion (CFI). Au niveau des dispositifs de la microentreprise, la dynamique de l'emploi s'est traduite par la création de 1 018 postes à l'Ansej, 265 à la Cnac et 2 570 postulants au travail ont été intégrés dans les différents circuits de la sphère économique par le biais de l'agence de wilaya de l'emploi (Awem). A noter également que près de 2 000 postes de travail ont été créés à la fonction publique en 2009.