Le système de coordination pédagogique a été au centre du débat qui a eu lieu jeudi dernier, au palais de la culture Malek Haddad. Celui-ci a rassemblé les directeurs de l'éducation nationale et les présidents des fédérations des parents d'élèves de six wilayas de l'Est, Constantine, Skikda, Oum El Bouaghi, Khenchela, Mila et Jijel. Le conseiller du ministre de l'Education, Ahcène Lebsir, qui a présidé cette réunion, a insisté sur l'accompagnement pédagogique des élèves et l'assiduité dans le suivi de l'application des programmes, lesquels constituent la stratégie de ce système. En effet,un problème de taille se pose : l'absentéisme. Les statistiques établies dans 26 wilayas affirment que 2 885 professeurs du secondaire et 29 336 élèves se sont absentés, et ce pour une seule journée. « le taux d'absentéisme chez les enseignants du secondaire se situe entre 10 et 20 % pour une journée, alors que chez les élèves, c'est un pourcentage allant de 5 à 6% », dira -t-il. Par ailleurs, en évoquant la grève annoncée par le Cnapest et l'Unpef pour le 24 février, l'orateur s'en prendra à certains syndicats autonomes, qui, selon ses propos, « improvisent des mouvements de protestation nuisibles aux efforts de l'Etat, alors que toutes leurs revendications ont été approuvées par la tutelle ». En ce qui concerne le dossier du régime indemnitaire et des primes, celui-ci assurera qu'il fait l'objet de consultations avec une commission ad hoc. Pour les prestations sociales, il annoncera que leur « étude est dans sa phase finale » mais que celle du dossier relatif à la médecine du travail « connaîtra un certain retard ». En attendant de communiquer aux enseignants leurs nouveaux salaires, qui prendront effet à partir de mars prochain, une instruction ministérielle a été donnée à toutes les directions de l'éducation d'ajourner celui du mois de mars.
