Le palais de la culture Malek-Haddad de Constantine a abrité, jeudi, une conférence régionale sur l'éducation consacrée à l'évaluation du processus de suivi de la coordination pédagogique animée par M. Lahcene Lebcir, conseiller du ministre de l'Education nationale, en présence des directeurs de l'éducation, des proviseurs, des inspecteurs coordinateurs, des présidents des fédérations des parents d'élèves et des chargés des cellules de communication des 6 wilayas que sont Constantine, Skikda, Oum El-Bouaghi, Mila, Jijel et Khenchela. Le conseiller du ministre a entamé son intervention par la sensibilisation pour la garantie d'une année ordinaire, surtout pour les classes terminales. Il dira que cette promotion est parmi les meilleures. Elle est le fruit de la réforme qui répond au marché du savoir pour être au diapason des systèmes éducatifs dans les pays développés. Pour cela, les pouvoirs publics ont grandement investi dans les équipements pédagogiques modernes qui ont été mis à la disposition des élèves. “Des efforts qualitatifs qui imposent la rationalisation de la gestion et la protection de l'éducation des mouvements de protestation destructifs”, commentera l'intervenant. Le suivi pédagogique des élèves appliqué durant cette année scolaire a pour objectif de suivre la progression de l'application des programmes pour la crédibilité du bac dans ses volets contenu et horaire pour atteindre le niveau de référence, celui de l'Unesco. Il concerne le suivi sur le terrain de l'assiduité des élèves, des enseignants et de l'encadrement, dira le conférencier. Cela permet, dit-il, de disposer d'indices sur le taux d'absence, qui n'ont jamais existé auparavant, remarquera le conférencier, qui peuvent influer sur la scolarité des élèves et qui pourront être exploités dans les répartitions annuelles des programmes. Il citera à titre d'exemple l'expérience qui a consisté à prendre une journée au hasard pour constater que le taux d'absentéisme des enseignants était entre 10 et 20%, alors que celui des élèves était de moins de 10%. Le conseiller du ministre a présenté une panoplie de conseils dont l'essentiel est tiré de sa propre expérience pour une meilleure gestion des établissements scolaires, insistant sur le dialogue, la concertation et la persuasion au lieu des sanctions. Il fera également part des avancées du système éducatif, notamment au niveau de la formation des enseignants. Il dira que le dispositif mis en place pour la formation des enseignants des cycles primaire et moyen pour acquérir un niveau universitaire a permis la sortie de 5 000 licenciés durant l'année 2008/2009. Actuellement, 30% des enseignants du CEM sont universitaires, alors qu'en 2014 tous les enseignants auront acquis le niveau universitaire. Le conseiller ne manquera pas de rappeler la disponibilité du ministère au dialogue avec tous les partenaires de la famille éducative, tout en réitérant les derniers engagements pris par le ministre de l'Education nationale concernant les revendications socioprofessionnelles. Le conseiller du ministre instruira également les chargés de communication au niveau des Directions de l'éducation à occuper le terrain et les médias pour mieux informer les partenaires de la famille éducative et, partant, pour faire face aux rumeurs destructives de gens malintentionnés. Le débat a surtout tourné sur le travail de l'établissement quotidien du suivi pédagogique. Cependant, des directeurs d'établissement ont affirmé, en aparté, que la charge des documents exigés est excessive, mais reconnaissent que le suivi pédagogique a considérablement réduit l'absentéisme chez les enseignants et les encadreurs et chez les élèves.