Pour le Pr Rayane, le démarrage de l'Institut du rein, établi à Blida, participera au développement du programme national de la greffe de rein. Pour améliorer notre situation, il est primordial de lancer le prélèvement sur cadavres. Le service de l'hôpital de Blida peut être à la hauteur de cette exigence. Il est équipé selon toutes les normes et il peut alors être lancé comme centre pilote. Le prélèvement de reins à partir de cadavre est donc incontournable pour sauver la vie des malades. Le volume actuel des transplantations réalisées à travers le territoire national est jugé « très insuffisant » par les néphrologues, et ce, en raison notamment des obstacles relatifs aux donneurs d'organes. « Nous étions très en avance par rapport à nos voisins marocains et tunisiens, mais aujourd'hui, ils nous ont nettement dépassés », déplore-t-il. « Ce ne sont pas les compétences qui manquent », signale-t-il. *Président de la société algérienne de néphrologie