L'ex-maire d'obédience FLN, de la commune de Sidi Abderrahmane, durant les années 1997/2002, A.B en l'occurrence, a été présenté hier devant le juge d'instruction près le tribunal de Ksar-Chellala. Le juge en charge du dossier a décidé, tard dans la soirée d'hier, la citation directe des prévenus (14 personnes dont des entrepreneurs et des cadres). Le principal mis en cause aurait usé, durant son règne, de son pouvoir pour octroyer des projets aux contours douteux. Projets liés, entre autres, aux forages et transferts de propriété. L'ex-P/APC et actuel subdivisionnaire de l'hydraulique à Aïn-Kermès, qui s'est présenté tête de liste FLN aux dernières élections, remportées par l'éternel rival d'obédience RND, a failli être intronisé n'était-ce l'intervention des protestataires qui ont porté la contestation devant le Conseil d'Etat pour départager les deux clans rivaux. Même l'actuel locataire de la mairie, Hadj Abid du RND, a eu son lot de malheur. La justice, avant de le relaxer, l'a laissé près d'un mois durant en prison pour une sombre affaire d'emploi. Le sort d'une autre affaire et concernant le faux et usage de faux au profit d'un autre maire parti à la retraite aurait été classé. Affaire qui a valu à ceux qui l'ont instigué (dix-sept personnes) un procès en diffamation après la plainte déposée à leur encontre par monsieur Abid. Les citoyens concernés après une condamnation en première instance se sont vus, eux aussi, relaxés par la cour de justice.