«Nous sommes impatients de travailler de très près avec le président élu, M. Trump, et avec son administration et le Congrès des États-Unis au cours des prochaines années, notamment sur les dossiers du commerce, de l'investissement ainsi que de la paix et de la sécurité internationales.», a déclaré Justin Trudeau dans une déclaration diffusée par son service de presse. Le Canada, le voisin du nord des Etats-Unis avec lesquels il partage une frontière commune de près de 9 000 km, a suivi de très près l'élection américaine. Plusieurs enjeux retiennent l'attention au pays de l'érable qui est « naturellement gouverné » par les libéraux plus proches du Parti démocratique que de Donald Trump. Justin Trudeau s'est gardé d'afficher publiquement sa préférence pendant la campagne électorale, lui le grand ami de Barack Obama. Pendant sa campagne électoral, celui qui sera le 45e président des Etats-Unis n'a pas cessé de décrier l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA). Il a demandé « de le renégocier l'ALÉNA et a promis de le déchirer s'il n'y avait pas de négociations », selon les médias locaux. Le climat et les réfugiés peuvent aussi être un objet de discrode. La veille, l'ambassadeur des Etats-Unis à Ottawa s'est voulu rassurant quel qu'en soit l'issue. «Indépendamment de qui remporte cette course, la relation entre le Canada et les États-Unis continuera de s'épanouir et d'être très forte, a-t-il affirmé à l'agence de presse canadienne. Je sais que nous continuerons d'être les meilleurs amis, partenaires commerciaux et alliés.»