30 jeunes diplômés en chômage ont été recrutés sous contrat par la direction de l'emploi et serviront d'animateurs dans les structures de jeunes à travers l'ensemble des communes de la wilaya, a fait savoir Mourad Benaoumeur, directeur de l'ODEJ à l'ouverture d'un séminaire de trois jours qui a clos hier ses travaux au niveau de l'auberge de jeunes EZZIAT Ahcène. Associés à cette approche, les responsables de la ligue des comités de quartiers de la ville de Tiaret, des responsables locaux (directions de l'emploi, action sociale, jeunesse et sports) enseignants universitaires et différents acteurs concernés par le secteur de la jeunesse. Les objectifs assignés à travers cette nouvelle approche visent, « tout en comblant le déficit en matière d'encadrement, de lutter sinon d'atténuer les effets néfastes induits par l'oisiveté et les maux qui gangrènent la jeunesse, notamment dans les cités populaires, là où il existe des structures », ajoute l'orateur qui, tout en « connaissant les difficultés du terrain », invite les jeunes encadreurs à jouer un rôle catalyseur à même de susciter l'adhésion. Au-delà donc de l'idée, pour novatrice qu'elle soit, il y a ce manque en matière d'aires de jeux, notamment les stades de football, là où les jeunes voudraient le plus s'exprimer. Il est vrai que l'Etat a beaucoup réalisé mais l'exclusion des jeunes dans toute prise de décision les concernant n'a pas valu une utilisation optimale de ces infrastructures. Certains, sous le sceau de l'anonymat tout en louant les bienfaits d'une telle initiative, n'ont pas manqué de rappeler que l'expérience de l'UNJA durant les années 1980 devrait être méditée. Car c'est à partir d'actions concertées entre jeunes de quartiers et élus communaux autour d'objectifs tracés que le mouvement a pris naissance pour déborder sur la politique.