Entre 200 à 250 chômeurs, tout profils confondus, ont entamé une marche dès 9h du matin de Bir El Ater vers le chef lieu de wilaya de Tebessa pour demander un poste de travail. A l'heure où nous mettons en ligne, ces manifestants, ont fait plus de 20 km sur les 80 kilomètres séparant les deux endroits. Dans cette région lésée en matière d'emploi et de développement local, une seule revendication persiste depuis plusieurs mois : le travail. Chose réalisable, selon le mouvement des chômeurs, par l'ouverture du l'usine de phosphate de Djebel El Anek. Selon, Nawfel Chekaoui, coordinateur général du Comité national de défense des droits des chômeurs (Cnddc) cette usine est en capacité d'employer entre 3000 à 4000 personnes et peut même contribuer à l'absorption du chômage dans les wilayas voisines. « Nous avons décidé d'organiser cette marche parce que rien n'a changé en notre situation de chômeurs. Pire encore, nous avons peur que tout nos rêves s'évaporent avec la loi de finances 2017 », dit Nawfel Chekaoui dans une déclaration à Elwatan.com. Ces chômeurs ont renoué avec la contestation non sans crainte vu que 11 de leurs camarades ont déjà fait objet de poursuites judiciaires. A part la présence de policiers en civil, aucune intervention sécuritaire n'est constatée pour l'instant, note notre interlocuteur. Il dénonce toutefois l'absence des agents de la protection civile devant assurer les premiers secours en cas d'incidents.