« Le juge d'instruction a décidé de libérer les chômeurs en estimant que les accusations dont ils font l'objet ne sont pas fondées », a indiqué le coordinateur général du Mouvement de défense des droits des chômeurs, Nawfel Chekaoui, dans une déclaration à Elwatan.com. Les chômeurs arrêtés jeudi dernier par la gendarmerie, suite à un sit-in qui a duré 4 jours devant le siège de l'Anem, ont été accusés, entre autres, de « trouble à l'ordre public ». Les protestataires réclament des postes de travail au sein de l'usine de phosphate de Djebel El-Anek. « Ils ( les chômeurs) ont dit aux autorités qu'ils veulent un travail honnête pour ne pas devenir des contrebandiers. », a rapporté Nawfel Chekaoui.