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3 années après la privatisation de l'ETRG de Guelma : Salaires impayés et banqueroute à l'horizon
Publié dans El Watan le 27 - 02 - 2010

L'échec de la privatisation de l'entreprise des travaux routiers de Guelma (ETRG) est devenu une évidence. L'acte de vente entre le repreneur de l'ETB, Chabbia Mounir, et la SGP Est-Sud-Est, a été annulé sur jugement prononcé par le tribunal de Guelma à la mi-novembre 2009. La SGP avait introduit une action en justice contre le repreneur pour non-respect des clauses du contrat de cession en demandant l'annulation de l'acte de vente, établi le 16 octobre 2006 entre les deux parties. Une situation qui a eu des répercussions négatives dont ont fait les frais les 225 employés de cette entreprise.
Aujourd'hui, cette dernière ne compte plus que 70 ouvriers qui réclament 11 mois de salaires impayés. Ainsi, trois ans après la privatisation de l'ETRG, et l'ouverture de son capital à hauteur de 90 % en faveur de l'ETB pour un montant de 77 632 000 DA, selon la résolution nº 07/68 du 17 juillet 2006 émanant du conseil des participations de l'Etat portant privatisation de cette entreprise, la situation de cette dernière tourne au vinaigre. Deux commissions, affirment le porte-parole des travailleurs, ont enquêté sur des dépassements. L'une diligentée par L'IGF en fin décembre 2009 et la seconde, le 17 février en cours, par le ministère de la Participation et de la Promotion de l'investissement. Les travailleurs, pour leur part, sont prêts à aller jusqu'au bout pour faire valoir leurs droits, et par la même occasion « dévoiler au grand jour le pot aux roses » ou, ce qu'ils qualifient de « privatisation de complaisance ». Mais qu'en est-il au juste ? En fait, le repreneur Chabbia Mounir devait se conformer à des engagements stricts. Nous citerons, à titre informatif, que le remboursement des dettes, s'élevant à 86 257 778 DA, n'a pas été effectué malgré un échéancier.
L'activité de l'ETRG, dont la vocation première est la réalisation des routes, n'est plus qu'un souvenir. L'engagement relatif au maintien des 225 employés et agents n'a pas été honoré. Quant au programme d'investissement et de mise à niveau de l'entreprise pour un montant total de 356 MDA (millions) sur 3 années, à compter de la date de cession, et de l'apport d'un fonds de roulement de 20 MDA, sont restés des clauses vides de sens pour les deux parties, d'autant plus, dénoncent les travailleurs de l'ETRG, que « la SGP devait, conformément aux clauses de la cession, assurer le respect des engagements du repreneur et d'en suivre la bonne application ». Et d'ajouter : « Mais pourquoi avoir attendu 3 longues années avant de réagir ? Le repreneur a eu le temps de couler la société, à telle enseigne que le versement des salaires des travailleurs n'a jamais été régulier, et les mouvements de grève et protestation sont là pour l'attester. » Au bout du rouleau, et pour faire valoir leurs droits, les employés de l'ETRG ont, chacun, individuellement, saisi l'inspection du travail de la wilaya, comme l'attestent plusieurs copies de P.-V. de non-conciliation où le repreneur reconnaît son incapacité à payer les employés. L'inspection du travail, conformément à la loi, offre à chaque plaignant (aux 70 employés en l'occurrence) le recours à la justice. C'est chose faite, l'employeur « indélicat » est poursuivi en justice. La vente tous azimuts de matériel et engins, comme nous le déclarent les travailleurs, est un secret de polichinelle, car nous dit-on, au lieu d'investir dans l'acquisition, l'employeur brade tout, sans aucune retenue, comme pour le matériel d'un des sites les plus importants de l'ETRG, en l'occurrence la station d'enrobage, selon nos interlocuteurs, laquelle était implantée sur la route de Belkheïr. Quoi qu'il en soit, le processus de cette privatisation est des plus controversé. La SGP Est-Sud-Est sera-t-elle en mesure de prendre en charge cette situation ? Oui, espèrent les employés. Dans le cas contraire, c'est la mort de l'ETRG.


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