Cette opération, qui est menée par les agents de l'EPIC de wilaya Asrout, a permis de nettoyer la route qui, faut-il le signaler, est devenue un réceptacle pour la boue et autres détritus qui sont drainés par les eaux pluviales. «Les rues perpendiculaires à la RN24 ne sont pas goudronnées. La moindre chute de pluie entraîne la boue jusqu'à la route nationale. Il suffit que le nettoyage s'interrompe quelques jours seulement pour que la situation redevienne comme elle était initialement», confie un habitant du lotissement Ben Redouane. L'intervention des agents d'Asrout ne s'est pas limitée à la seule collecte de la terre, mais a permis également d'enlever tous les détritus qui se trouvaient dans les fossés ainsi que dans les endroits les plus improbables, tels que les trous et les excavations qui ne sont pas visibles. Outre le ramassage des détritus solides et le nettoyage de la chaussée, les agents d'Asrout ont débarrassé les abords de la route des roseaux, qui, dans certains endroits, dépassaient les accotements pour obstruer la visibilité aux automobilistes. «Dans cet endroit, les tiges de roseaux envahissent l'arrêt des bus qui est devenu exigu pour contenir tous les usagers, avec cette opération de désherbage, le lieu a retrouvé sa vocation», assure un usager. Par ailleurs, la même opération d'assainissement s'est déroulée sur l'axe routier qui relie la localité de Douar Ben Ziane à celle de Harraga. Une décharge de déchets solides a été totalement éradiquée. Cette dernière se trouve à proximité d'un château d'eau au lieudit Harraga. Les riverains ont pris l'habitude d'y jeter des gravats, des branches d'arbres, des cartons et même des morceaux de tôle. «La tôle et les morceaux de métaux proviennent des ateliers de soudure et de ferronnerie. Les propriétaires de ces ateliers n'ont aucune considération pour l'environnement. Ils se permettent de polluer le cadre dans lequel on vit, sans être inquiétés par une quelconque sanction de la part des pouvoirs publics», affirme un habitant du quartier. Cette opération a été bien accueillie par les habitants de l'est de la capitale, qui espèrent qu'elle sera poursuivie dans le temps.