Les enseignants du collège Gharbi Belkacem, dans la localité de Aïn Djerbouâa, commune de Babar, à 16 km au sud de Khenchela, ont cessé les cours durant les deux jours passés, pour dénoncer «l'insécurité» qui règne au sein de cet établissement. Les enseignants, qui ne savent plus où donner de la tête devant cette alarmante situation, ont exprimé leur mécontentement devant l'absence de sécurité à cause du manque d'effectif des surveillants, «car le collège souffre d'un manque de personnel qui doit s'occuper et organiser les élèves, ce qui a provoqué un grand désordre dans l'établissement, qui nous a empêchés d'exercer notre travail», réclame un enseignant. Ce même CEM, qui accueille presque 400 élèves, répartis dans 11 classes, a connu durant la rentrée scolaire de cette année une vague de protestations organisée par les parents d'élèves contre la situation déplorable dans laquelle se trouve l'établissement depuis des années. D'autres problèmes ont été soulevés par les parents, tels que l'absence d'un staff administratif pour prendre en main la gestion de cette école, le manque d'agents de sécurité, la dégradation de l'hygiène et l'absence d'un économe. «C'est une école complètement délaissée et marginalisée», s'indigne un parent d'élève.