L'entreprise privée de gardiennage, Amnal, remplacera, dès le 1er janvier prochain, l'actuelle entreprise, Poseg, pour laquelle les 150 employés travaillaient depuis plusieurs années. «J'occupe le poste d'agent de sécurité à la BNA de Mostaganem depuis 15 ans. J'ai sacrifié toute ma vie au profit de cette entreprise. Comment peuvent-ils nous faire cela ?» s'interroge Karim, employé de l'entreprise Poseg, un sous-traitant de la BNA. Selon les protestataires, ils n'ont reçu cette information que depuis deux jours, et, mardi, ils ont été priés de rendre leur arme de service et leur tenue de travail. Face à cette situation, les 150 personnes qui sont tous pères de famille et qui touchaient un salaire mensuel de 18 000 DA, ne trouvent aucune explication. «Personne n'a daigné nous donner davantage d'explications. Le directeur de la BNA nous a dit que cela ne relevait pas de ses fonctions et que Amnal nous contactera prochainement pour des entretiens d'embauche, sans pour autant nous inviter dans son bureau», nous informe l'un des protestataires. Pour intégrer la nouvelle entreprise de gardiennage, les employés de Poseg devaient passer de nouveaux entretiens pour espérer être réembauchés. Une situation alarmante pour ces anciens agents, qui, du jour au lendemain, se sont retrouvés au chômage. «On veut juste garder notre travail», telle était la phrase prononcée unanimement par tous les protestataires. Un des responsables de l'entreprise Amnal, que nous avons sollicité pour nous donner sa version des faits, n'a pas souhaité s'exprimer.