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Code de la famille
L'ONU interpellée
Publié dans El Watan le 14 - 03 - 2005

A la veille de l'adoption par l'APN de l'ordonnance modifiant le code de la famille adopté le 23 février dernier par le Conseil des ministres, près d'une dizaine d'associations demandant l'abrogation de ce texte ont animé, hier, une conférence de presse à la maison de la presse Tahar Djaout.
L'objectif de cette rencontre est d'informer l'opinion publique et internationale sur les actions que compte mener ce groupe d'associations dont des moudjahidate. Outre la déclaration rendue publique vendredi dernier et l'appel lancé pour rejoindre ce groupe, l'idée de saisir les instances internationales et la sous-commission des droits des femmes des Nations unies a été également retenue. Cette initiative, ont-elles déclaré, consiste à expliquer à cet organe l'inadéquation entre le code de la famille actuel et les textes internationaux ratifiés par l'Algérie. Pour les intervenantes des différentes associations, AITDF, Vie, Tharwa n'Fathma n'Soumeur, Djazaïrouna, RAFD, Défense et promotion des droits des femmes, l'Algérie est également signataire, mais avec réserve, de la convention internationale pour l'élimination de toute forme de discrimination à l'égard des femmes, adoptée à Pékin il y a dix ans. « Qu'en est-il de son application ? », s'interrogent-elles. L'organisation d'une conférence nationale autour de toutes ces questions est également envisagée. Revenant sur le texte en question, l'ensemble des intervenantes a mis l'accent sur l'aspect encore « rétrograde des dispositions par le maintien du tuteur et de la polygamie. C'est aussi le cas pour l'autorité parentale qui revient à la femme seulement dans le cas où le père serait décédé ou absent », ont-elles relevé. La présidente de Djazaïrouna a tenu à signaler qu'un grave problème se pose dans ce point précis pour les femmes victimes du terrorisme dont les maris ont été enlevés. « Les lois de la République ne les reconnaissent pas en tant que veuves. Comment ces femmes peuvent-elles justifier l'absence de leur mari pour pouvoir inscrire leurs enfants à l'école et leur faire délivrer des cartes d'identité qui exigent l'autorisation du père ? », s'est-elle interrogée et d'ajouter : « Ce sont toutes ces questions qu'il faut soumettre au débat », a-t-elle suggéré. Pour l'ancienne moudjahida Akila Ouared, les amendements du code de la famille n'apportent aucun changement à la situation des droits des femmes. « Pourtant, le président de la République a promis de changer les choses. Il nous a trahies. De quel droit les pouvoirs publics viennent s'ingérer dans la vie privée des citoyens et pourquoi la religion est souvent brandie lorsqu'il s'agit de la femme », a-t-elle déclaré. Interrogées sur le sondage selon lequel 89% des Algérois, selon le chef du gouvernement Ahmed Ouyahia, sont contre la suppression du tuteur, les conférencières refusent que le droit à la citoyenneté soit soumis à un sondage ou à un référendum. « Pourquoi les autres lois qui ont été modifiées n'ont pas été soumises à des sondages ? Pourquoi ce type de pratiques est mis en avant lorsqu'il s'agit des femmes ? Sur quelles bases ce sondage a-t-il été réalisé ? Sauf si le chef du gouvernement parle de la campagne de collecte de signatures contre la suppression du tuteur lancée par les islamistes au lendemain de l'adoption par le Conseil du gouvernement des amendements proposés par la commission de révision du code de la famille », se sont-elles interrogées. Les différentes associations rejettent en bloc la nouvelle mouture du code de la famille, qui est déjà publiée au Journal officiel, et exigent des lois civiles et égalitaires.

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