Le programme de logements sociaux participatifs (LSP), accordé dans le cadre du plan quinquennal 2005-2009, connaît des lenteurs considérables. En effet, sur les 3500 logements lancés, 2299 ont été achevés et attendent toujours d'être distribués aux souscripteurs concernés. Le directeur de l'urbanisme et de la construction a justifié ce retard par l'absence du certificat de conformité de ces constructions et des travaux d'aménagement des sites en question. Les entreprises privées en charge de l'opération doivent, selon ses dires, se conformer à la loi en vue d'offrir des logements clé en main selon les conditions énoncées dans le cahier des charges régissant la construction de ce type d'habitat. Les communes les plus touchées par ce retard sont Chlef et Ténès, qui ont bénéficié du gros de ce programme. Cependant les justifications avancées par le premier responsable du secteur n'ont pas convaincu les bénéficiaires qui estiment que la responsabilité d'une telle situation incombe en premier aux services techniques et promoteurs concernés. « Nous avons répondu favorablement à toutes les exigences et consenti même des sacrifices pour que ces logements soient achevés et livrés dans des délais raisonnables, mais force est de constater que tous les programmes du LSP s'enlisent dans des lenteurs interminables au su et au vu de tous », déclarent des citoyens dépités. Si tel est le cas pour les 3500 logements du quinquennat passé, qu'en sera-t-il des 4 000 autres prévus dans le cadre du prochain plan quinquennal ? s'interrogent les mêmes citoyens. Il est vrai que cette dotation est déjà compromise par le problème du foncier auquel se trouvent confrontés les grands centres urbains.