Les services spécialisés de la commune de Beïda Bordj, située au sud de la wilaya de Sétif, ont recensé plus de 300 habitations en état de dégradation avancé, alors que les citoyens en dénombrent plus. Ces habitations sont situées au sud de la commune, une région connue pour sa pauvreté et son enclavement. Les habitants des régions Chouafaâ, Boumedour, du rassemblement d'Ezeraïa, et bien d'autres, luttent au quotidien dans des semblants de logis, manquant des conditions de vie les plus élémentaires. En effet, ces habitations de fortune peuvent s'effondrer à tout moment, avec les intempéries. La sécurité de ces pauvres habitants est menacée. Ce qui accroît leurs souffrances, c'est leur incapacité à faire face à la situation d'extrême pauvreté dans laquelle ils pataugent. Ces familles qui ne sont même pas capables d'assurer leur survie, n'osent parler de s'engager dans des travaux de construction de nouvelles maisons. Néanmoins, un quota de 30 logements a été réservé aux habitants des logements menacés, dont le terrain d'assiette a été choisi lors d'une visite du wali. Initiative appréciée par les habitants, qui demandent, néanmoins, davantage pour qu'ils puissent mener une vie décente.