Les problèmes d'évacuation des eaux pluviales perdurent et se posent avec acuité après chaque averse, rendant difficile la circulation automobile et piétonne en certains endroits du centre-ville et des quartiers de la périphérie. Pour preuve, les généreuses pluies enregistrées durant toute la nuit du lundi et de mardi matin ont rendu impraticable la chaussée comprise entre le boulevard de Tripoli et la rue Mohammed V, au niveau du marché Michelet, l'avaloir étant sûrement obstrué par des déchets solides. La même situation prévaut dans le prolongement de cette voie, notamment à la rue Khemisti et la rue du 20 Août. Dans une autre portion du centre-ville, de la place des Victoires au lycée Lotfi, ce sont les chantiers d'embellissement relatifs à la réfection des trottoirs et le bitumage de la chaussée qui ont transformé le quartier de Miramar en un véritable bourbier et un casse-tête pour les usagers, qu'ils soient à pied ou en voiture. La situation n'est guère reluisante pour les habitants des quartiers de la périphérie, surtout les résidants de la zone Est où sont ouverts les chantiers de réalisation des trémies, du centre des Conventions et du Palais des Congrès en prévision de la rencontre internationale sur le gaz, le GNL 16. A la Cité Point du Jour, la grande mare d'eau gonflée par les dernières averses était encore visible dans la matinée d'hier pour constituer un obstacle de taille aux passants qui osent la traverser. Il est vrai que les agents communaux avaient, durant la saison estivale entrepris des travaux de curage des avaloirs pour les rendre opérationnels en hiver. Il est vrai aussi que la SEOR mobilise à chaque alerte ses moyens humains et matériels, notamment les camions pour vidanger les sites submergés par les eaux pluviales. Mais, pour les services concernés et aussi pour la population, les problèmes se répètent et se posent après chaque averse sans toutefois trouver les solutions les plus adéquates et mettre fin à cette situation qui dérange.