A Batna, les routes sont dans un état de décrépitude inquiétante. Le boom démographique et urbanistique a créé une pression sur le transport de et vers le centre-ville, d'où de nouvelles voies d'accès ouvertes et d'autres réhabilitées ou refaites pour assurer une fluidité plus ou moins satisfaisante de la circulation. Malheureusement, cela ne semble pas suffisant ni satisfaisant et pour cause, la majorité des voies, notamment celles névralgiques, offre une image médiocre pour ne pas dire décevante ! Les usagers, conducteurs et piétons, à travers les quatre coins de la capitale des Aurès, ne cessent de se plaindre du piteux état dans lequel se trouvent les routes et artères de Batna, particulièrement celles de la nouvelle ville Hamla, empruntée quotidiennement par des centaines de voitures, de bus et de camions. Cette double voie, aménagée il n'y a pas longtemps, se trouve aujourd'hui dans un état lamentable : nids de poule, crevasses et flaques d'eau, poussiéreuse en été et boueuse en hiver. Les quantités de pluie enregistrées ces dernières 48 heures ont achevé de mettre à nu un réseau fait de bricolage et de malfaçons. Parmi les habitants de Kechida, les nouveaux venus à Hamla vous diront sûrement le calvaire qu'ils endurent au quotidien. Une autre voie qui est aussi vitale qu'importante, celle de Aïn Laâssafeur, à la sortie du quartier Lambarkia, n'a rien à envier à la précédente, et se trouve elle aussi dans un état de dégradation avancée, du moins la tranche qui mène vers Aïn Laâssafeur. Idem pour la voie de la cité Amirouche, et d'autres, qui nécessitent une attention particulière de la part des autorités compétentes. Le vœu des contribuables n'est autre que de voir les services communaux de la voirie prendre à bras-le-corps, et de manière rationnelle, ce problème qui a toujours été le talon d'Achille de la ville de Batna.