En cette saison estivale, la levée de ces points de contrôle est vivement souhaitée, en raison du flux important de véhicules enregistré depuis la fin du mois de Ramadhan sur les axes desservant les localités côtières. Mais aussi, à cause des bouchons qui se forment à longueur de journée. Certains barrages ne sont pas de nature à fluidifier la circulation, soutient-on. «Bien au contraire, ils ne font que compliquer la situation. Ainsi, de Boumerdès à Dellys, on a dénombré au moins 15 barrages. Les embouteillages sont constatés notamment à Figuier et Cap Djenet, dont les plages sont très prisées», affirme un estivant qui emprunte régulièrement la côte. Un automobiliste des Issers dit : «D'un côté, on répète que le terrorisme est terminé, mais de l'autre, on maintient ces barrages qui nous rappellent les mauvais souvenirs et nous plongent dans un climat de guerre en permanence.» Atteint de diabète, notre interlocuteur avoue ne plus supporter les bouchons. «D'habitude, je pars avec ma petite famille à Cap Djinet, mais vendredi dernier j'ai mis plus de deux heures pour arriver à la maison», relate-t-il. Un autre citoyen se plaint des barrages où la circulation est autorisée dans un seul sens, comme c'est le cas sur la route reliant Baghlia à Dellys, ou celle menant de Si Mustapha à Zemmouri, ou encore de Naciria à Bouassem.