Une centaine d'opérateurs économiques de différentes régions du pays s'envoleront aujourd'hui à destination de Marseille pour participer du 15 au 17 mars aux Assises méditerranéennes de l'international (AMI). Aux côtés des Algériens et des principaux professionnels du commerce international, de la coopération et des bailleurs de fonds internationaux, seront également présents 500 autres donneurs d'ordres, prescripteurs et partenaires méditerranéens de l'Union européenne élargie ainsi que les Egyptiens, Jordaniens, Libanais, Libyens, Marocains, Tunisiens et Turcs. Encadrés par l'Association pour le développement et la promotion de l'entreprise (ADPE) Annaba et les bourses de sous-traitance d'Alger et d'Oran, les opérateurs économiques algériens tenteront d'éviter les verbes creux et les déclarations d'intention de leurs homologues de toutes les rives de la Méditerranée. Particulièrement du côté des Français de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) dont 70% des échanges économiques se font avec l'Algérie. « Il n'y a pas que cette région qui fait du commerce limité dans le seul sens France-Algérie. Aujourd'hui, dans tous les domaines d'activité, notre pays représente un marché très important. C'est cet aspect que nous allons développer avec l'ensemble des représentants des pays participants. Le secteur du tourisme en Algérie est encore vierge. Que nos interlocuteurs sachent que l'Algérie ne se transformera jamais en bazar et que son adhésion à l'Organisation mondiale du commerce n'implique pas forcément la faillite de la production algérienne », a estimé Abdelhaï M., spécialisé dans la production agroalimentaire. Cette manifestation économique concernera les secteurs de l'industrie, les services, l'agro-industrie, l'environnement, l'eau et la santé.