Les quelques 550 opérateurs dont une centaine d'Algériens, se sont réunis hier à Marseille dans le cadre des Assises méditerranéennes de l'international (AMI 2005) pour débattre des perspectives de partenariat dans différents domaines, particulièrement, l'agroalimentaire, la santé, la gestion de l'eau, les TIC, les services et l'environnement. André Gemignani de AMI 2005 à la Chambre du commerce et d'industrie à Marseille (Ccim) a mis l'accent sur la participation algérienne - elle est de l'ordre de 30% des délégations étrangères - qui témoigne selon lui, des profonds changements et des réformes que connaît l'Algérie, «L'Algérie est actuellement le premier pays auquel on pense pour faire le business dans le Bassin méditerranéen», a indiqué M.Gemignani dans une déclaration à l'APS. Cette approche du marché algérien, soutiennent les opérateurs français présents à ce rendez-vous, est en décalage entre les déclarations d'intention ciblant la relance des investissements directs (IDE) et la tendance plus affirmée à vouloir seulement augmenter les flux d'exportation de divers produits de France vers l'Algérie. Sur la passivité des entreprises françaises en matière d'IDE en Algérie, M.Gemignani, a déclaré que pas moins de 400 sociétés s'intéressent de près au marché algérien. «La Ccim, poursuit ce dernier, est en contact permanent avec ces entreprises pour leur expliquer que l'Algérie est en train de changer et qu'il y a actuellement une meilleure communication économique». La preuve est que l'Algérie a été à l'honneur dans la conférence donnée par le représentant de l'Union des banques françaises (Ubaf), Rachid Sekak, dont le thème a été «Algérie 2005 : réussir vos relations d'affaires et de partenariat en Algérie, un contexte porteur dans un environnement spécifique». Pour rappel, l'Ubaf, est un consortium financier à capital mixte dont le Crédit Lyonnais (plus de 43%) et des banques de chacun des 19 pays de la Ligue arabe - 11% pour la BEA algérienne - est, selon son représentant, spécialiste dans le financement des opérations.