« Les élections communales ne seront qu'une autre occasion pour que le peuple se démarque de ce régime de corrompus et de ses affidés, par un boycott aussi large que celui des élections législatives », a annoncé Jil Jadid, dans une déclaration rendue publique, aujourd'hui samedi, à l'issue de la réunion de son Conseil national à Alger. La jeune formation politique, présidée par Soufiane Djilali, n'a pas manqué de fustiger les partis de l'opposition qui avaient opté pour la participation aux élections. « Malheureusement, ces partis (de l'opposition ndlr), qui n'avaient de cesse de dénoncer à très haute voix, la mascarade des élections, ont préféré briser une solidarité naissante contre le système et enterrer les revendications communes, pour obtenir une poignée de sièges », lit-on dans la déclaration.
Le parti a rappelé sa position concernant la mise en œuvre de l'article 102 de la Constitution, portant destitution du président de la République. « Jil Jadid, comme une partie de la société civile, agit pour l'application de l'article 102 de la Constitution en tant que premier pas vers un changement profond du système. Là, aussi, la formation de Soufiane Djilali a critiqué ses anciens collègues au sein de l'ICSO : « Le recours à l'article 102 aurait pu être appuyé par exemple, par les députés des partis dits d'opposition, puisque l'article 187 de la Constitution donne le droit de saisine à 50 députés. Cela aurait été bien plus concret et plus utile pour le pays que la soit disant « tribune pour se faire connaitre », bien stérile d'ailleurs, pour justifier une participation au jeu des élections truquées ».
Jil Djadid avait boycotté les dernières élections législatives et présidentielles.
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