Les étudiants, qui se sont précipités pour compléter leurs dossiers, se sont retrouvés face à un blocage les empêchant de s'inscrire. Avant la date limite des inscriptions, l'administration de l'UFC s'est retrouvée forcée de refuser les dossiers des étudiants qui sont pourtant complets et respectant les échéances. Les premiers arrivants se sont inscrits sans problèmes, les suivants ont été surpris par un refus à partir de la matinée de dimanche dernier, alors que le délai limite affiché, jeudi 22 septembre, n'était pas encore arrivé à expiration. «Je reconnais que j'ai mal orienté les étudiants, on m'a dit que les inscriptions se poursuivront durant toute la semaine et voilà que tout est bloqué depuis le dimanche matin», avoue un agent de l'administration. «Nous sommes dans l'obligation d'appliquer les directives», poursuit-il. Les candidats ont appris que le document essentiel pour l'inscription, et qui est le mandat de paiement, a été centralisé au niveau du directeur de l'établissement. L'administration rejette la faute sur la tutelle, qui, d'après certains employés, les met dans une mauvaise posture. Le manque de places pédagogiques et d'effectif est, entre autres, un argument qui a été avancé à deux jours de la date limite des inscriptions. «C'est leur problème, pas le mien. Moi, j'ai retiré mon relevé de notes du bac de l'université, si je ne m'inscris pas ici, je suis à la rue», déclare un étudiant. En attendant la décision de la tutelle, qui devrait se prononcer les jours qui viennent sur la marche à suivre, l'UFC de Béjaïa reste fermée aux nouveaux inscrits. Les étudiants bloqués espèrent un dénouement pour pouvoir entamer l'année universitaire à temps.