Initiée par le psychiatre, le Dr. Cheikh Salah Kacem installé à Bou-Ismail (Tipasa) et soutenue par des partenaires, cette seconde édition avait été encadrée par Pascal De Sutter, Professeur de sexologie et de psychologie à l'Université de Louvain (Belgique) et par Guillaume Van der Meersch, universitaire, chercheur et formateur en sexologie clinique. Le 1er et le 2ème module de cette formation avaient eu lieu à Alger. Le 3ème et le 4ème module viennent d'avoir lieu à Chenoua. C'est une nouvelle approche sexofonctionnelle du symptôme sexuel que viennent de découvrir le groupe mixte de médecins généralistes, de psychiatres, de psychologues, de gynécologues et urologues qui avaient participé à cette formation spécialisée. Celle-ci avait été conçue pour aider à répondre à la demande grandissante dans le volet des consultations sexologiques. Evidemment, ce sujet en Algérie demeure encore sensible pour la majorité des patients et des patientes. Unanimes, les médecins participants à cette formation nous ont avoué, que ces journées leurs avaient permis d'acquérir les outils cliniques vitaux pour réaliser des interventions thérapeutiques efficaces auprès de leurs patients victimes des dysfonctionnements sexuels les plus courants. « Il s'agit d'une formation continue au profit des médecins, c'est un sujet qui répond à la demande des patients qui sont devenus de plus en plus attentifs à la qualité de la vie nous déclare l'organisateur, le Dr. Cheikh Salah Kacem, la santé sexuelle fait partie intégrante de la santé du couple et de la stabilité de la famille, ajoute-t-il, au lieu de partir tout seul à l'étranger pour me former, j'ai consenti un peu plus d'efforts pour faire venir des éminents formateurs en Algérie et faire partager la formation avec les confrères et les consœurs d'une part et d'autre part pour renforcer les liens entre les différents médecins des wilayas de notre pays », conclut l'organisateur de l'évènement. En effet, pour cette seconde édition, les femmes et hommes, personnel médical, sont venus des EHS de Chéraga, d'Alger, de Blida, de Tipasa ; d'Oran ; tandis que d'autres exercent dans leurs cabinets à titre privé. « Diagnostic sexologique » ; « superstition toxiques sur la sexualité » ; « troubles érectiles » ; « l'éjaculation prématurée » ; « traitement du désir sexuel hypoactif masculin » ; « traitement de l'anéjaculation prématurée » ; « influences de la pornographie sur la sexualité » ; « violences conjugales et sexualité au sein du couple » ; traitement des addictions sexuelles (pornographie et prostitution) ; « traitement et prise en charge des abus sexuels » ; sont autant de thèmes parmi tant d'autres qui avaient fait l'objet des communications et suivies par des débats durant la formation. Certains médecins qui avaient bénéficié de cette formation avaient tous apporté un jugement positif sur la portée instructive de leur séjour à Chenoua, notamment cette nouvelle approche sur la sexologie. Ils ignoraient beaucoup de choses. Ils affichaient leur incapacité quand leurs patients dévoilaient leurs problèmes sexuels. « Désormais, nous pouvons dire que nous avons réussi à codifier la prise en charge des patients et des patientes qui nous exposent leurs problèmes, nous déclare cette psychiatre venue d'Oran et exerce son métier depuis de nombreuses années à l'Ouest du pays, enfin nous avons appris quelques choses que nous n'avons pas pu acquérir durant nos études à l'Université, la preuve, c'est que je suis venue avec mes propres moyens pour être présente à ce cycle de formation spécialisée, il y a un début à tout », conclut-elle. A l'issue de leur formation, les encadreurs belges avaient fait subir un examen d'évaluation à l'ensemble des médecins, avant de leur délivrer une attestation de participation à cette formation spécialisée sur la sexologie clinique. Les « stagiaires » étaient stressés avant de se présenter chez messieurs Pascal De Sutter et Guillaume Van Der Meersch. Ils voulaient décrocher le document signé par l'éminent sexologue, de notoriété planétaire.