Quarante et un accusés, dont quatre en détention, ont été appelés à la barre dans le cadre du procès de l'agence foncière de Tizi Ouzou, qui s'est ouvert hier au tribunal criminel près la cour de justice de Tizi Ouzou. Les faits de cette affaire, liée notamment à la falsification des actes de propriété de certaines coopératives immobilières, remontent au début des années 1990. Les mis en cause sont poursuivis sous les chefs d'accusation de « dilapidation des deniers publics, falsification des documents officiels, signature de contrats non conformes à la réglementation en vigueur, corruption et détournement de fonds publics ». Le principal mis en cause, l'ex-directeur de ladite agence foncière actuellement en détention, est accusé, lit-on dans l'arrêt de renvoi, d'avoir, durant son exercice à la tête de cette institution, attribué de manière illégale des lots de terrain. Notons aussi que dans la même affaire figurent, entre autres, un ancien maire de la commune de Tizi Ouzou et un notaire. Enfin, ce procès risque de durer plusieurs jours, notamment avec l'audition de tous les accusés et les témoins.