C'est votre premier titre en Master. Vous grimpez à la neuvième place au classement ATP et gagnez votre ticket pour le tournoi de Londres. Cela ressemble à une belle journée, n'est-ce pas ? C'est clairement un bon dimanche. Honnêtement, c'est difficile à décrire. Je ne réalise pas encore. Je n'étais pas bien lors de mon premier match. Me retrouver maintenant avec ce trophée à mes côtés est une sacrée performance. Je suis fier de m'être battu et d'avoir réussi à surmonter certains matchs. Quelle a été votre stratégie de jeu pour cette finale ? Avez-vous toujours à l'esprit l'attaque ? Je pense que ma vitesse et mes principes de jeu sont mes points forts. Attaquer en premier fait naturellement partie de ma mentalité. Je me sens bien en montant au filet. Mais face à certains types de joueurs, je peux aussi jouer plus en retrait et faire le boulot. Vous êtes désormais le n°1 dans votre pays. Ressentez vous une pression avec ce nouveau statut, d'autant plus que vous serez le premier Américain à participer au World Tour Final de Londres depuis sept ou huit ans ? Pas vraiment. Je n'y pense jamais. Ce sont les médias qui aiment à le rappeler. Je pense en termes de groupe pour le tennis américain. J'espère qu'on continuera à s'encourager mutuellement. Je me suis glissé parmi les huit participants au tournoi de Londres. Je n'ai aucune pression sur moi. Je jouerai mon jeu comme je l'ai toujours fait en savourant chaque moment.