Il s'agit de lutter contre la corruption et la montée de l'oligarchie qui continue à dilapider les richesses du peuple. Cette oligarchie veille sur l'éloignement du citoyen de la vie politique, et ce, avec l'argent sale de la corruption, afin de maintenir le statu quo», a martelé, hier, Mohamed Hadj Djilani, premier secrétaire national du FFS, lors d'un meeting animé au Théâtre régional Kateb Yacine de Tizi Ouzou, à l'occasion de la campagne électorale pour le scrutin du 23 novembre. L'orateur a, pour étayer ses propos, parlé des conditions difficiles que vivent les citoyens. Ces derniers sont, a-t-il ajouté, «privés d'une vie décente comme l'ont voulu les martyrs de la Révolution. Nous constatons, aujourd'hui, que la pauvreté ne cesse de prendre de l'ampleur chez les populations. Nous avons remarqué aussi que le pays vit une crise du pouvoir car, en l'absence d'une gestion participative et transparente dans la prise de décision, la corruption trouvera toujours sa place en Algérie», a fait remarquer M. Hadj Djilani. Le premier secrétaire du vieux parti de l'opposition a souligné que l'objectif de «ceux qui ont instrumentalisé la faiblesse des hommes pour affaiblir le parti est voué à l'échec. Ils ont même calomnié, insulté, fraudé, intimidé et annoncé la mort du FFS. Qu'ils sachent bien que nous sommes toujours là, des militants fidèles à l'idéal des pères fondateurs de l'Algérie moderne. Nous sommes toujours fidèles à tous les militants qui ont consacré leur vie pour l'indépendance nationale, la souveraineté populaire, la liberté et la démocratie», a-t-il déclaré avant d'exhorter l'assistance à se diriger, jeudi, vers les bureaux de vote pour soutenir les candidats de son parti. Par ailleurs, tout en appelant, lui aussi, à la mobilisation autour du programme du FFS, Youcef Aouchiche, tête de liste à l'APW, a affirmé que le FFS «est la première force politique en Kabylie. Notre parti a une grande histoire. Hocine AÏt Ahmed nous a laissé le FFS comme un grand héritage qu'on doit préserver de manière à maintenir la lutte pour les aspirations des Algériens», a-t-il laissé entendre avant de poursuivre : «Notre objectif est de réhabiliter certaines valeurs ancestrales de la région, et ce, avec l'implication du citoyen dans la prise de décisions dans les institutions élues», a-t-il promis avant que Aziz Balloul, membre du présidium, ne prenne la parole pour souligner que «le pouvoir veut donner plus de prérogatives aux élus alors que durant la période de l'aisance financière, tout était centralisé au niveau de l'administration. Mais il faut opter pour une gestion participative pour répondre aux préoccupations des citoyens», a-t-il déclaré. De son coté, Salima Ghezali, députée d'Alger, a estimé que les décideurs ont introduit la confusion dans la politique. «D'ailleurs, a-t-elle soutenu, ceux qui ont le pouvoir de détruire n'ont pas le pouvoir de construire».