La trentaine de familles habitant dans un bidonville, aux n°26 et 36 de la rue Cervantès, sur les hauteurs de Belouizdad, sont impatientes de rejoindre leurs nouvelles demeures. « Nous sommes des citoyens algériens comme tous les autres. Nous sommes natifs de cette commune et avons été obligés de construire des baraques, afin de pouvoir fonder une famille », affirme un résidant qui a pris attache avec notre rédaction. Notre interlocuteur poursuit que les résidants ont même créé leur propre association afin de défendre leur droit à un toit décent. « Nous voulons activer dans la légalité. Nous avons organisé des réunions avec les responsables des services de sécurité et de l'APC, mais les promesses de relogement tardent à voir le jour. Nous ne voulons ni fermer les routes ni brûler des pneus, mais uniquement avoir la certitude d'être relogés dans les plus brefs délais », conclut notre interlocuteur.