Malgré les riches potentialités qu'il recèle, le littoral de la wilaya, qui s'étend sur 120 km, reste à la traîne du développement local. Les rares projets lancés ces dix dernières années n'ont pu voir le jour pour des raisons liées au financement et au respect du cahier des charges élaboré par le ministère du Tourisme pour ce genre d'investissement. Le premier est un village touristique dont les travaux sont en cours depuis des années à Beni Haoua. Le taux de réalisation n'atteint que 40 % à cause, nous dit-on, de difficultés financières et d'approvisionnement en matériaux de construction. Le second projet consiste en la construction d'un hôtel touristique à Oued El Guessab, à l'ouest de Ténès. Il est presque terminé mais il nécessite, selon une source proche du dossier, des aménagements conformément à la conception voulue par les services habilités du ministère du Tourisme. Ce sont là les deux seuls projets qui ont pu être lancés par des investisseurs privés, car des obstacles de toutes sortes entravent la relance de ce secteur. « Il y a, certes, des offres d'investissements mais nous devons examiner tous les dossiers car il y a des conditions à respecter autant pour la viabilité et la conception des projets que pour la protection de l'environnement », nous a déclaré un responsable concerné. Devant la demande exprimée par des professionnels à Ténès, l'APC a dû, apprend-on, entreprendre des démarches pour récupérer l'hôtel à l'abandon (un bien communal) sur les hauteurs de la ville. Celui-ci avait été cédé à l'EPLF de Tiaret par l'ancienne assemblée communale pour en faire un complexe touristique, mais rien n'a été fait depuis.