Les anciennes demeures de La Casbah continuent à céder à l'usure du temps. Jeudi dernier à 10 h, les riverains de la rue Hocine Bourahla (ex-rue Bologhine) sont restés sous le choc en apprenant la tragique nouvelle d'un effondrement d'une autre bâtisse de deux niveaux. Le hic est que l'entrepreneur s'affairait à réaliser la dalle de l'édifice sur des murs porteurs qui, finalement, se sont écroulés comme un château de cartes, et dont les décombres ont obstrué la rue. L'on se pose dès lors la question relative à l'étude préalable précédant la réalisation d'un tel ouvrage. Dans le cas contraire, l'entrepreneur a-t-il le droit de mettre la vie des locataires en danger en prenant le risque d'entamer des travaux sans l'aval des services de l'urbanisme ? Rappelons que deux jours auparavant, un mur de façade d'une douéra a fini par s'écrouler à la rue Benganif (près de l'école Sarrouy) après avoir été heurté par un engin des travaux publics