Ces agissements de plus, ces agissements de trop constituent un dérapage et une atteinte grave aux libertés syndicales», explique le parti, dans un communiqué rendu public hier. Selon le FFS, cette réaction «prouve également l'absence de toute volonté de trouver des solutions négociées et consensuelles aux problèmes soulevés dans les différents secteurs». «Cette manière brutale de gérer les manifestations pacifiques porte atteinte à l'éthique, aux conventions internationales et aux droits politiques et sociaux», condamne le parti. Et d'ajouter : «Empêcher les Algériennes et les Algériens de manifester pacifiquement, à Alger et ailleurs, constitue une atteinte aux libertés. Ces pratiques doivent désormais cesser.» Poursuivant, le FFS estime que «le climat de dépolitisation est propice à toutes les manœuvres et intrigues pouvant mettre en péril la cohésion nationale». «Notre ligne rouge aujourd'hui, c'est l'Etat de droit, les libertés démocratiques, c'est la sacralité de la souveraineté et de l'unité nationale, l'indivisibilité du territoire et la préservation de l'Etat social en opposition à l'Etat libéral, conformément à la Déclaration du 1er Novembre 1954», lit-on dans le même document.