Est de la capitale : Des feux tricolores en panne A partir de Qahouet Chergui, dans la commune de Bordj El Kiffan, jusqu'au lieu-dit la «SNTR», qui se trouve sur la RN 24, nombre de feux tricolores, récemment installés, sont en panne. Ces équipements sont d'une importance capitale dans la régulation de la circulation routière, qui connaît une densité sans pareille dans les localités de l'est de la capitale. «Ces feux tricolores doivent êtres réparés, d'autant plus qu'ils sont destinés aux piétons qui, en quittant les stations de tramway, traversent la chaussée de bout en bout. Ils sont donc plus que nécessaires», confie un usager. Signalons que cet important axe routier a été doublé. Cependant, ces travaux n'ont pas permis de fluidifier la circulation, qui connaît une importante congestion. «La route nationale a été élargie, mais cela n'a pas suffi pour régler le problème des embouteillages. Pour désengorger cette partie de la capitale, il est impératif d'encourager les transports en commun et, pourquoi pas, le transport maritime», suggère-t-il. Anarchie à Qahouet Chergui : Un marché sur le trottoir A Qahouet Chergui, à l'est de la capitale, les marchands informels et autres commerçants occasionnels ont élu domicile au centre névralgique de la localité, en l'occurrence une intersection qui fait jonction entre le chef- lieu de la commune de Bordj El Bahri, la RN24 et les quartiers du littoral. A cet endroit, les trottoirs grouillent de clients, qui débordent sur la chaussée, obligeant les automobilistes à ralentir. Un bouchon se crée à l'intersection, formant un énorme embouteillage qui atteint plusieurs centaines de mètres à la ronde. Une indescriptible anarchie règne sur le lieu, lui conférant des allures de souk. Le déplacement des piétons s'entremêle avec celui des voitures. Outre les embouteillages, les gardiens anarchiques de parkings profitent de cette situation pour accaparer des pans entiers de la chaussée, obligeant les automobilistes à s'acquitter des frais de stationnement. Toutes les ruelles secondaires sont soumises à leur emprise. Quant à la rue principale, les gardiens y imposent des tarifs exorbitants et contraignent les automobilistes à ne pas occuper les places de stationnement plus d'un quart d'heure. Les automobilistes qui garent de part et d'autre de la route nationale longeant la ligne du tramway sont également soumis au paiement des droits de stationnement. C'est dire que le commerce informel génère des activités tout aussi informelles.