L'apparté réalisé avec l'entraîneur de la JSK, Mohand Chérif Hannachi, dans notre précédente édition, sous le titre « J'ai 60 ans, il est temps de passer le relais », a déclenché de vives réactions chez nos lecteurs sur Internet. Les propos de Hannachi, sa carrière, ses coups de gueule ne laissent pas indifférents. « Hannachi a détruit la JSK par avidité et par intérêt personnel », commence d'emblée l'un des lecteurs : « La JSK est l'ombre de l'ombre de qu'elle était. Elle périclite depuis 10 ans maintenant. Sur ce point, il n'a rien a envier au coach national qui passe son temps à voyager, à « superviser » des joueurs à deux mois de la Coupe du monde et surtout à préparer les nouvelles excuses qu'il pondra lors des prochaines humiliations que subira cette équipe nationale au Mondial. Ainsi va la pauvre Algérie : de la politique au football, le règne de la médiocratie a de beaux jours devant lui ». Un autre lecteur adopte le même ton dur vis-à-vis de Hannachi. « Avoir un nom et une famille ne veut pas dire que vous êtes capables de gérer quoi que ce soit ! Vous avez fait perdre beaucoup de belles années à la JSK . Partir ? Vous auriez dû le faire juste en arrivant.... Seulement vous n'êtes pas le seul. Alors accrochez-vous tous, vous ne partirez que par la force des baïonnettes, sinon faites vous élire à vie ! ». Un troisième lecteur se veut succinct mais tout aussi tranchant en référence aux déclarations polémiques de Hannachi (« l'Algérie s'est qualifiée à Oum Dourman avec les haches ») : « J'aurai aimé que Hannachi ne termine pas sa carrière avec des déclarations honteuses et pleine de déshonneur concernant l'Egypte ! ». Par contre, plusieurs lecteurs ont exprimé des opinions plus clémentes : « La JSK a besoin de Hannachi. Après Abdelkader Khalef et Benkaci Boussad, le club n'a jamais eu un président du même calibre que lui. Les amoureux du club lui reconnaissent tous ses efforts et ses sacrifices qu'il a consenti pour garder la JSK au sommet. Il n'est pas plus vieux que certains jeunes opportunistes qui ne ratent aucune occasion pour déverser leur venin. La Kabylie profonde lui voue respect et considération ». Et notre lecteur termine par citer le défunt chanteur Lounès Matoub : « A ces gens sans entente qui sèment le trouble et la honte... Qu'ils se taisent ! ». Un autre lecteur considère que Hannachi est à un âge « où une personne est utile de donner le vrai potentiel de soi-même ». Bachir de France adresse son message directement à Hannachi : « Vous faites partie d'une espèce rare en Algérie, un homme d'honneur et de cœur, longue vie à vous ». Le mot de la fin sera celui de ce lecteur qui nuance les attaques citées plus haut : « Il faut tout de même éviter de juger les gens sans preuves concrètes. Enfin, je souhaite un bel avenir au football algérien en général et à celui de la JSK et l'USMA, mes deux chers clubs en particulier ».