L'article sur la fédération de karaté-do « Le rejet des bilans moral et financier est envisagé », publié dans notre édition du 1er avril 2010 a suscité la réaction du président de la fédération, Aboubakar Mekhfi, qui nous a adressé le droit de réponse suivant : « En tant que premier responsable de la Fédération algérienne de karaté-do, je m'élève contre les accusations fallacieuses portées à mon encontre par certains membres du bureau fédéral qui, apparemment, n'arrivent pas à admettre les résultats enregistrés par la FAK depuis plus d'une année. Concernant le bilan financier, il est à se demander sur quelle base et pour quelles raisons il est rejeté, alors qu'il a été approuvé par le commissaire aux comptes et que le MJS n'a trouvé aucune anomalie pour le remettre en cause. D'ailleurs, ceux qui ont été cités dans l'article en question n'ont avancé aucun motif de leur rejet dudit bilan. Aussi, il y a lieu de noter, par souci de rétablir la vérité, que chaque trimestre, une situation de l'état financier est adressée au MJS afin d'assurer une gestion transparente. Pour ce qui est de Saâdaoui qui affirme que je gère la FAK sans que je consulte les membres du bureau fédéral, je l'invite à lire la réglementation en vigueur au sujet des prérogatives du président. Toutefois, toute décision importante n'est prise qu'après consultation des membres du bureau fédéral. Pour le retrait de confiance, j'affirme, en tant que légaliste et respectueux de la loi, que seule une assemblée générale peut le demander. Pour cette opération de déstabilisation de la FAK, il y a lieu d'ajouter qu'elle était pilotée par certains anciens responsables de la FAK qui ont vu leurs intérêts remis en cause et que la FAK n'est plus un tremplin. Preuve en est, ces personnes, à court d'arguments, n'ont pas hésité à justifier l'échec de leur tentative à semer un climat de tension, en essayant de faire porter le chapeau au MJS. Ce qui veut dire qu'il s'agit d'un coup de force qu'elles essayent de faire quitte à titrer sur la tutelle qui a, de tout temps, veillé à ce que les fédérations puissent exercer leurs missions dans la légalité la plus absolue. Sur le point du droit de regard sur les finances, je tiens à rappeler que les deux personnes citées dans l'article n'ont jamais fait valoir ce droit. D'ailleurs, je les défie de prouver qu'elles ont demandé d'être informées sur les finances. Toujours dans le cadre des finances, ces personnes « dénoncent » l'absence d'un trésorier élu. A ce sujet, je les invite, encore une fois, à relire la réglementation en vigueur qui ne stipule guère ce qu'elles avancent. Ainsi, c'est leur ignorance totale de la réglementation qui fait que leur voix se sont « étouffées ». Si ce n'était pas le cas, comment osent-elles demander un retrait de confiance alors qu'il n'y a que l'assemblée générale qui peut l'exiger avec deux tiers de sa composante. C'est un lapsus révélateur sur les intentions inavouées de ces personnes qui veulent forcer le verrou de la légalité pour assouvir leur soif du pouvoir. si seulement ce « pouvoir » pouvait être utilisé pour développer le karaté. Quant à la falsification des PV de réunions, je défie quiconque d'avancer la moindre preuve. Ce n'est pas avec des mensonges que ces personnes réussiront à manipuler l'opinion publique, toutefois, c'est devant la justice qu'elles auront à répondre de leurs actes. Concernant le bilan moral, les résultats enregistrés par la FAK semblent déranger ces personnes qui se voient dépassées par l'essor qu'a pris le karaté depuis près d'une année. Pour toutes les compétitions, nous avons glané 67 médailles ; un résultats qui n'a pas été enregistré depuis 1984. Des résultats obtenus avec des dépenses de l'ordre de 3,8 milliards, alors qu'auparavant, le bilan ne se clôturait pas à moins de 5,6 milliards. En fin, je tiens à remercier les présidents de ligues qui m'ont témoigné leur soutien inconditionnel, un soutien qui ne fait que me motiver encore plus pour hisser plus haut le niveau du karaté en Algérie. » A noter que toutes nos tentatives de joindre l'intéressé, avant la publication de l'article, ont été vaines. Par ailleurs, Kadem Zoubida, experte MJS, affirme qu'elle s'est sentie visée dans l'article et a donc tenu à préciser qu'en tant qu'experte : « Je n'ai subi aucune intimation ni instruction ni menace des cadres du MJS ni de qui que ce soit, me dictant la marche à suivre en tant qu'experte ; la présence de ces messieurs (du MJS) s'est limitée à des explications et des éclaircissements à toutes les accusations graves, proférées, mais sans preuve aucune (dérives, falsification, violation de la loi, etc.) que ces messieurs du bureau fédéral (BF) ont cru divulguer. La preuve, ils sont restés momifiés, éthérifiés quand on leur a exigé d'apporter la preuve de leur accusation ! enfin, ce qui est surprenant, c'est que la séance fut levée avec des accolades, des étreintes, des embrassades où tous sont sortis convaincus, y compris trois membres du BF. Alors, cet article ne dénote à mon sens rien d'autre qu'on a affaire à des personnes plutôt tourmentées, fortement versatiles, type “girouette”, qui sont figées, soumises (au propre et au figuré) aux vents extérieurs qui leur font changer de direction. » Concernant ce chapitre précis, des membres de l'assemblée générale ont indiqué « des experts » et n'ont pas mentionné (tous) les experts, comme semble l'avoir compris l'intéressée. dont acte.