Une enveloppe de 8 MDA (millions) a été allouée à un projet de réhabilitation du stade municipal de Souk Ahras, dans un état de décrépitude depuis une décennie. L'opération de réhabilitation, en cours, est loin de produire les effets escomptés puisque des voix parmi les représentants des associations sportives se sont élevées pour signaler des anomalies dans la réalisation dudit projet. La clôture du stade a disparu à la faveur d'une autre, réalisée avec un matériau douteux. Les vestiaires, les gradins, les portails et les murs de soutènement ont, à leur tour, subi quelques retouches restées sans portée, et pour l'aspect externe du stade et pour l'accueil des visiteurs. Les joueurs doivent parcourir une distance de 100 m depuis le terrain pour atteindre les vestiaires, les gradins sont restés sans tribune et sans espace d'extension, et les anciens portails en fonte ont été remplacés par d'autres moins sécurisants. Zineddine Hadji, le responsable de cette structure a émis le vœu d'avoir une pelouse digne des centaines de jeunes talents qui déferlent quotidiennement vers le stade. « Le terrain du stade municipal est encore en turf. N'est-il pas temps d'appliquer les normes universelles pour ensuite exiger des performances chez nos jeunes férus du ballon rond ? », s'est-il demandé. Un terrain de proximité, à la cité Ahmed Loulou, est dans la même situation. L'exiguïté, l'absence de commodités et le non-respect des distances règlementaires en ont fait un espace boudé par les sportifs de cette cité qui compte un club de football performant : le CSHamma Loulou.