La wilaya de Constantine n'aura jamais connu autant de cas d'intoxication que l'année passée, durant laquelle il a été enregistré 1 100 cas, a affirmé Djamel Zougheilech, chef du service d'épidémiologie au CHU, invité hier du forum hebdomadaire de la radio régionale Cirta FM. Le directeur de la santé (DSP), Nasreddine Daâmache, hôte de cette même émission, n'a pas nié le déficit enregistré dans son secteur malgré les actions menées pour l'amélioration des conditions d'hygiène et la prise en charge des malades. Il a noté que ces insuffisances se situent, entre autres, au niveau des paramédicaux où il se trouve actuellement un paramédical pour 840 habitants. « Si nous encadrons 400 infirmiers durant les 3 prochaines années, nous serons en bonne posture », précise-t-il, affirmant au passage que 60% des besoins de la population sont des besoins de base. Le corps paramédical n'est pas le seul à être déficitaire, les médecins gynécologues manquent encore, notamment au niveau du CHU Benbadis. Par ailleurs, la wilaya de Constantine demeure un pôle d'attraction régional très important en matière de soins, notamment spécialisés. Le DSP rappelle qu'à la fin décembre 2009, il a été enregistré un médecin pour 490 habitants et une polyclinique pour 24 000. Il annoncera, d'autre part, que le centre anticancéreux (CAC) du CHU sera doté, avant juillet prochain, de 2 accélérateurs, et ce dans le but de multiplier les offres sanitaires.
