Quelque 700 apiculteurs de la wilaya de Aïn Defla ont tiré la sonnette d'alarme en saisissant en premier lieu les services de la direction des services agricoles (DSA) après les pertes enregistrées, estimées selon une source proche de cette filière à plus de 50 % occasionnées en partie par les intempéries de ces derniers mois. La même source indique que ce sont les ruches implantées en zones montagneuses situées à titre d'exemple à Belaâs, Bathia (ouest de la wilaya), Hammam Righa et, Aïn Turki (nord-est) qui ont été les plus touchés et à un degré moindre celles situées en zones de plaines. Toujours selon la même source, le dossier relatif au doléances des apiculteurs quant à des indemnisations éventuelles est entre les mains des responsables du secteur à un haut niveau. Par ailleurs, d'autres sources évoquent l'insuffisance des équipements et le manque d'expérience de certaines éleveurs. A ce propos et pour mettre un terme à cette situation, il y a lieu de signaler qu'une convention a été récemment signée entre une Eurl située au chef-lieu de wilaya et le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels pour former près de 200 jeunes, afin de les préparer à cette activité. Pour conclure, il est à relever que le miel, produit très prisé par la population pour ses propriétés nutritionnelles et curatives, se vend souvent sur le trottoir échappant à tout contrôle, et est proposé à des prix exorbitants allant de 1200 à 1500 DA le kilo et pouvant atteindre parfois les 3000 DA le litre. A ces prix-là, seuls les plus privilégiés peuvent y prétendre, tandis que les moins nantis n'ont d'autre choix que celui d'acquérir le produit importé et mis en bocaux qu'on peut se procurer dans toutes les surfaces commerciales.