Le président Barack Obama a ouvert hier à Washington un sommet de deux jours visant à empêcher que des groupes terroristes s'emparent d'une arme atomique, au moment aussi où les Etats-Unis tentent d'obtenir des sanctions contre l'Iran pour son programme nucléaire. Après une cérémonie d'accueil formelle hier en fin d'après-midi, Obama a partagé un dîner de travail avec tous les chefs de délégation. Auparavant, le président américain a fait part, dans une déclaration à la presse, de son « optimisme » quant « à la solidité de l'engagement et au sens de l'urgence constatés chez plusieurs dirigeants » sur la question de la sécurisation des matériaux nucléaires. « Nous pensons que nous pouvons faire de grands progrès sur cette question », a-t-il estimé. Pour sa part, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui doit participer à ce sommet, s'est dit « encouragé par le caractère positif des derniers développements dans le domaine du désarmement et de la non-prolifération nucléaires ». Il a souligné dans ce contexte que le sommet de Washington, « arrive à point nommé pour relever les énormes défis auxquels fait face le régime multilatéral de la non-prolifération nucléaire ». Lors de ce sommet, M. Obama et son administration essaieront d'obtenir des dirigeants qu'ils s'engagent formellement à localiser et sécuriser leurs stocks d'uranium et de plutonium, pour éviter qu'ils soient volés, acheminés clandestinement et vendus à des extrémistes. La Maison-Blanche souhaite que le processus soit bouclé en quatre ans. « Mais je suis très optimiste à l'heure actuelle quant à la solidité de l'engagement et au sens de l'urgence que j'ai ressenti de la part des dirigeants internationaux jusqu'ici sur ce problème », a assuré dimanche le président américain, se disant persuadé que « nous pouvons faire de grands progrès ». Convoqué par le président Obama, ce sommet, qui durera deux jours, réunira 47 pays dans le but d'examiner notamment les moyens permettant de maîtriser et de sécuriser l'utilisation du matériel nucléaire.