Hier encore, les grues n'avaient pas quitté le chantier et un patio situé entre l'hôtel et le Palais des expositions était toujours en phase de bétonnage. A moins d'une semaine du double rendez-vous GNL 16 (18-21 avril) et la réunion du FPEG (19 avril), les travaux au Centre de conventions d'Oran sont toujours en cours. Malgré le satisfecit du ministre de l'Energie et des Mines, en visite d'inspection hier, des travaux de finition risquent d'avoir lieu en même temps que le déroulement du congrès. La tenue de cette manifestation, qui a mobilisé la ville entière, n'est nullement remise en cause mais tout ne se déroulera pas de manière parfaite, comme l'auraient voulu les organisateurs. Hier encore, les grues n'avaient pas quitté le chantier et un patio situé entre l'hôtel et le Palais des expositions est toujours en phase de bétonnage. Pour simuler l'accueil des participants, un personnel puisé du mouvement associatif, dont les responsables font partie du staff communal, a été mobilisé. Les premières caisses de matériel d'exposition (Exxon Mobil) sont déjà sur les lieux. Le stand de Sonatrach, situé au milieu du hall (10 000 m2), est en phase de construction. Les installations et les travaux se font en parallèle. « Il s'agit de donner une meilleure image de l'Algérie et d'Oran en particulier. » Tel est le souci exprimé par Chakib Khelil en introduction à la conférence de presse organisée au siège de l'activité Aval. « Nous n'avons pas eu de problème, nous sommes prêts pour les deux événements, et, autant Sonatrach que les parties concernées par les préparatifs, tous sont prêts à fournir tout ce qu'il faut pour les intervenants », rassure-t-il. Selon lui, tous les ministres des 11 pays exportateurs de gaz membres du FPEG seront au rendez-vous de la réunion du 19 avril, plus deux représentants de l'Angola et du Yémen en tant qu'observateurs. A propos de cette réunion, le ministre a d'abord évoqué le contenu de l'entretien qu'il a eu la veille à Alger avec le secrétaire général de cette nouvelle organisation, le Russe Leonid Bokhanovski. « Nous avons discuté des détails sur le planning des réunions, sur les sujets à traiter et les stratégies pouvant être adoptées », a-t-il indiqué dans un premier temps, en rappelant que l'Algérie a recommandé une étude sur le marché du gaz pour évaluer la situation des excédents d'offres sur les marchés spot et voir comment ces derniers peuvent influer directement ou indirectement sur les contrats à long terme. Les experts des pays membres ont déjà discuté cette étude mais « c'est au conseil des ministres (FPEG) de décider des mesures à prendre pour rétablir l'équilibre et la stabilité des prix sur le marché », a-t-il précisé. Toujours selon le ministre, le gaz non conventionnel va constituer un des sujets centraux du GNL 16 pour voir comment a été développée cette technologie et prévoir son impact sur le marché à moyen terme. Schématiquement, poursuit-il, le gaz non conventionnel est tiré des roches compactes, dont le schiste et la houille, et les Américains, qui ont développé cette ressource avec de faibles coûts d'exploitation, sont dotés de réservoirs importants au Texas et dans le nord de leur pays, à tel point qu'ils n'importent plus de GNL.