Une malencontreuse erreur s'est produite dans l'édition d'hier. Au lieu de reprendre les propos de Kaddour Berradja, président de la Cour suprême, il a été reproduit la réponse du Dr Bekkat à propos du sujet sur la dépénalisation des actes médicaux traité par notre journaliste Salima Tlemçani. Nous reproduisons l'essentiel de cette déclaration. Toutes nos excuses à nos lecteurs et à l'intéressé. Kaddour Berradja. Président de la Cour suprême : « Le débat doit être ouvert vu le nombre important des affaires » « Il fallait ouvrir le débat entre professionnels et être informé des expériences des autres pays en matière de responsabilité pénale médicale », a affirmé Kaddour Berradja, président de la Cour suprême. Il a indiqué que « le nombre d'affaires traitées par la justice augmente chaque année, alors que la jurisprudence en la matière n'a pas pu régler tous les contentieux encore en suspens. Ce qui nous a menés à réunir les professionnels de la santé et les magistrats autour de ce débat et, de ce fait, s'attendre à une nouvelle jurisprudence émanant notamment des hommes de terrain », a-t-il ajouté. Selon lui, « les débats permettront d'apporter des réponses aux problèmes que rencontrent non seulement les magistrats qui traitent ces affaires, mais également les médecins confrontés à ces plaintes et les experts auxquels recourent les juridictions pour confirmer les responsabilités pénales ».