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Réactions
Publié dans El Watan le 01 - 04 - 2019

– Mokrane Aït Larbi, avocat et défenseur des droits de l'homme : «Une vente concomitante»
«Ce qui se passe depuis six semaines est une révolution populaire pacifique. Les revendications du peuple sont claires. Mais, le pouvoir ne veut pas écouter le peuple. A mon avis, ce n'est pas par une vente concomitante de trois articles de la Constitution (7, 8 et 102) qu'ils vont régler la crise constitutionnelle. Ils doivent écouter le peuple pour trouver des solutions.»
– Karim Tabbou, président de l'UDS : «L'article 102 de la Constitution est une manœuvre»
«Gaïd Salah aurait dû saisir la justice, s'il avait des noms. Lui qui insiste beaucoup sur le respect de la Constitution, il aurait donné l'exemple et aurait saisi la justice, quoi que nous connaissons l'état de la justice. Mais sur le plan des principes, il aurait pu saisir la justice. Il n'a pas pour vocation de faire de la politique.
Gaïd Salah veut ignorer le fait que son insistance sur l'application de l'article 102 ne passe pas au sein de la population dès lors que cet article-là ne permet pas la mise en route d'une vraie transition, qui soit menée par le peuple. L'article 102 est une manœuvre visant à faire perdurer le système. Notre intérêt n'étant pas de faire des alternances claniques, ni de nous positionner ni du côté des uns, ni du coté des autres.»
– Mohcine Belabbas, président du RCD : «Gaïd Salah commence à s'énerver»
«Gaïd Salah commence à s'énerver. Une rencontre, qui se serait tenue à Zéralda et à laquelle auraient pris part l'ex-patron du Renseignement et le frère de celui qui s'entête à ne pas démissionner, l'a contraint à une réunion d'urgence avec d'autres responsables militaires présents au centre du pays. Le manque de courage de citer les personnes qui se sont réunies laisse supposer que la partie n'est pas gagnée pour lui. Heureusement que le peuple est déterminé à défendre notre patrie.»
– Zoubida Assoul, présidente de l'UCP : «L'article 102 est dépassé»
«L'article 102 de la Constitution est dépassé. Il reste moins d'un mois avant le fin mandat de Bouteflika. Dans ces conditions, le processus ne peut pas se mettre en place pour des raisons objectives. Sur le plan du droit, le Conseil conditionnel n'a plus de légitimité. Le Parlement n'a plus également de légitimité concernant l'application de l'article 102.
Par contre, l'évocation des articles 7 et 8 est intéressante parce que le président Bouteflika a installé le pays dans l'inconstitutionnalité, lorsqu'il a décidé unilatéralement d'arrêter le processus électoral, ce qui n'a aucune base juridique et constitutionnelle. Le pouvoir continue à s'entêter alors que le peuple réclame une période de transition et ne veut pas que le pouvoir, qui a été à l'origine de la crise, soit celui qui dirigera la transition.
Actuellement, nous sommes face à un vide de gouvernement. Nous avons également un vide institutionnel. Il faut appliquer les articles 7 et 8, parce que la souveraineté populaire s'est exprimée. Ceci dit, la solution n'est pas entre les mains de l'armée. C'est vrai que c'est une institution constitutionnelle qui a un rôle à jouer, dans la situation actuelle, celui de stabiliser le pays, mais le problème est éminemment politique et doit être réglé par des politiques.»
– Abderrazak Makri, président du MSP : «Complots visant l'institution militaire»
«Nous sommes avec l'institution militaire constitutionnelle dans le cadre de ses prérogatives. Nous sommes favorables à l'accompagnement de l'armée pour arriver à une solution, réaliser le consensus national et la transition démocratique douce, mais sans qu'elle ne contrôle le pouvoir politique (…). Nous sommes contre les menaces planant sur la stabilité du pays, l'unité nationale et contre les complots visant l'institution militaire d'une quelconque façon, peu importe leurs auteurs (…).
Nous sommes également contre son implication dans les conflits politiques et contre l'affaiblissement de l'immunité nationale sous aucun prétexte (…). Nous sommes contre le retour de l'Etat profond, qui a causé la destruction pendant de longues années, a instauré la fraude électorale, a été injuste avec les personnes probes, a combattu les partis sérieux et militants, a détruit la société civile, a corrompu les médias et nous sommes contre ses méthodes.»


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