Les réserves mondiales prouvées de gaz avoisinent, selon les dernières estimations, les 190 000 milliards de mètres cubes, dont plus de 60% environ sont concentrées en Russie, en Iran et au Qatar. En Afrique, le Nigeria détient 2,8%, l'Algérie 2,5% et la Libye 0,8%. Une cartographie des réserves qui est cependant en constante évolution au gré des nouvelles découvertes, comme c'est le cas pour celles mises au jour au Qatar, mais également de l'épuisement des gisements exploités depuis de longues années en Europe et aux Etats-Unis. Ces évolutions vont se poursuivre selon les perspectives dessinées par les experts et accroître les potentialités gazières de nombreux pays en Asie, en Amérique latine et en Afrique par exemple. Les réserves mondiales prouvées de gaz naturel se sont accrues de près de 4% par an, et elles sont semblables par leur implantation à celles du pétrole donnant par exemple aux pays de l'OPEP, la Russie et la Norvège leur statut de grands producteurs d'énergies fossiles dans le monde. Si certains pays du Moyen-Orient, entre autres pays de l'OPEP qui détiennent 70% de pétrole et 40% de gaz, la CEI par contre, et notamment la Russie détient plus de gaz que de pétrole avec 32% des réserves gazières contre seulement 10,2% des réserves de pétrole. Les pays OCDE concentrent eux 10% des réserves de gaz et seulement 7% des réserves pétrolières. Concernant la production, il est à noter que la Russie est le plus gros pays producteur de gaz naturel au monde avec plus de 607,4 (m barils/jour), devançant les Etats-Unis qui totalisent 545,9 (m barils/jour) et le Canada dont la production est estimée à 183,7 (m barils/jour). Les grands exportateurs de gaz sont la Russie, la Norvège, l'Algérie et le Qatar.