Les automobilistes Constantinois ne savent plus où donner de la tête, depuis que les différentes routes de la ville du Vieux-Rocher ressemblent à des cratères, et des lieux qui s'apparentent plus à des paysages lunaires. En effet, l'état désastreux des routes a été exacerbé par le mauvais temps qui a sévi à Constantine depuis quelque temps. Mais les déformations, voir, les détériorations qu'ont subies certaines routes, surtout les principales, ont été colmatées avec un amateurisme déconcertant. L'exemple le plus ahurissant est à signaler du côté de la « voie rapide » qui relie le plateau de Aïn El Bey à la cité Boussouf. La circulation y est presque impossible à cause de l'affaissement d'une bonne partie de la route, qui a été colmatée depuis peu, et tenez-vous bien, la crevasse qui s'y est formée a été goudronnée telle quelle, c'est dire que l'on ne s'est pas trop cassé la tête du côté des services concernés, et la voie rapide renferme en son sein une grande crevasse, pour ne pas dire un trou goudronné. Le bricolage s'est malheureusement étendu à d'autres endroits de la cité, puisque la petite route qui s'est tant de fois affaissée du côté de l'avenue Rahmani Achour (ex-Bardo) en face de l'ex-abattoir a été rouverte aux automobilistes après avoir été interdite à toute circulation pendant une semaine ou deux. Le résultat des travaux est ahurissant, puisque rien ne semble avoir été fait à ce niveau et ce petit tronçon semble aussi dangereux qu'avant, si ce n'est plus. Malheureusement, les exemples de ce genre sont légion dans la ville des Ponts, et en l'absence d'une étude sérieuse qui prenne en compte les phénomènes de glissements de terrain qui caractérisent la région, les différents travaux engagés ici et là semblent être une peine perdue, pis encore une perte de temps et d'argent. En attendant, l'état désastreux des routes se répercute négativement sur la vie quotidienne des concitoyens, puisque la circulation a tendance à devenir de plus en plus pénible avec à la clé « des échanges d'amabilité » entre personnes pressées.