En embrassant la vie active, M.Refoufi Noureddine, un jeune tlemcénien, a cru sortir de l'apathie et des tracasseries de la vie. Mal lui en prit. Il se confie ici : « J'ai constitué un dossier de création d'une agence de location de voitures (Tam-Tour) auprès de l'ANSEJ. Après le parcours du combattant (paperasse et procédures harassantes), j'ai enfin obtenu mon chèque de crédit bancaire ». Début de galère ! « Faisant confiance à l'image de marque de Renault, je me suis rapproché de sa représentation à Bab El Hadid afin d'acquérir quatre véhicules d'un coup. En effet, trois voitures m'ont été livrées et, après une attente de quelques jours, au courant du mois de décembre 2009, la dernière est enfin arrivée d'Alger ». Après un contrôle de routine fait par les représentants de Renault à Tlemcen, il s'est avéré que la peinture était déjà refaite, notamment au niveau de l'aile, de la portière gauche, du pare-choc avant, du capot et sur la malle arrière. « Ce qui laisse penser que la voiture en question est accidentée ou a reçu un quelconque choc. Les représentants de cette marque à Tlemcen ont envoyé tout un dossier avec une lettre explicative à Alger pour rétablir cette situation », explique, dépité, le jeune investisseur. Seulement voilà, trois mois plus tard, ne voyant rien venir, M.Refoufi s'est rapproché des responsables de Renault à El Biar et à Boufarik. Peine perdue, « aucune suite ne m'a été réservée », dit-il. Le jeune n'a pu démarrer son activité et se retrouve dans une situation compromettante envers sa banque puisqu'il doit de toutes les façons honorer le crédit…