Le 15 mars, une décision d'expulsion a été prononcée contre l'ensemble les résidents de médecine, hébergés dans le cadre de leur résidanat par le centre hospitalo-universitaire d'Oran. En effet, n'ayant pas payé ses loyers depuis janvier 1999, le CHUO s'est vu adresser plusieurs mises en demeure qui n'ont pas reçu de suite. C'est pourquoi l'OPGI d'Oran a intenté une action en justice, en avril 2004, contre l'organisme public, dans laquelle elle lui demandait de régler sa dette qui s'élevait alors à 11 933 919,41 DA. Aujourd'hui, cette somme a largement gonflé puisque le CHUO refuse toujours de payer. C'est pourquoi le tribunal vient de se prononcer en faveur de l'OPGI en annulant le contrat qui liait les deux organismes publics et en exigeant que l'hôpital s'acquitte de la totalité de sa dette. Mais, en attendant que le jugement soit appliqué, si toutefois il n'y a pas appel, l'hôpital remédiera-t-il à temps à la situation afin que les résidents ne se retrouvent pas dans la rue ? Il faut dire que 411 logements (267 à Maraval et 144 à Haï Sabah) sont actuellement occupés par des résidents qui, ayant pour la plupart terminé leurs études, refusent de quitter les lieux. Ce conflit qui oppose depuis déjà plusieurs années le CHUO aux résidents, n'est pas près de se terminer puisque les anciens étudiants veulent acheter leurs logements. Le problème est que les studios en question, considérés comme des infrastructures d'accompagnement pour des organismes, ne sont pas cessibles et ne peuvent donc en aucun cas être vendus aux résidents.